Recherche
QU’EST-CE QU’UNE PLANTE EXOTIQUE ENVAHISSANTE?

Exotique signifie qu’elle provient d’un autre pays. Mais elle peut parfois si bien s’adapter sous notre climat qu’elle devient envahissante une fois implantée, colonisant rapidement un milieu plus vaste qu’on ne l’aurait souhaité et mettant en péril la santé des écosystèmes. En somme, les espèces exotiques envahissantes prennent la place des plantes indigènes du Québec modifiant ainsi les habitats floristiques qui dispensent abris et nourriture à la faune également indigène du Québec.

La problématique des plantes exotiques envahissantes n’est pas toujours bien connue (horticulteurs amateurs et professionnels, randonneurs, plaisanciers, club de VTT, etc.) Malgré nous, nous contribuons souvent à la propagation de ces plantes en les dispersant dans la nature, en les plantant dans notre jardin comme plante ornementale, etc. Mais celles-ci ont des impacts importants sur les plantes indigènes du Québec. En effet, selon l’Union International de Conservation de la Nature (UICN), les espèces exotiques envahissantes sont la 3ème cause de l’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale (UICN, s.d.)

Voici trois espèces exotiques envahissantes qui ont été observées sur le territoire de la municipalité de Lambton : La berce du Caucase ( Heracleum mantegazzianum), le Roseau Commun (Phragmites australis), et la Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum).

La berce du Caucase

Origine de la Berce du Caucase

(Heracleum mantegazzianum)

La berce du Caucase a été prélevée dans les montagnes du Caucase en Asie centrale. Elle a été introduite en Amérique à des fins d’horticulture et a été répertoriée pour la première fois au Québec en 1990.

Quel est son habitat?

La berce du Caucase préfère les habitats frais et humides. Elle colonise les secteurs perturbés ou non-entretenus. On la retrouve souvent :

  • le long des berges des cours d’eau;
  • le long des fossés;
  • le long des chemins de fer;
  • le long des routes et des pistes cyclables;
  • dans les prés;
  • dans les terrains vagues.

Quels sont les dangers pour la santé?

La sève est liquide, incolore et inodore et est exsudée sur toutes les parties de la plante. Le contact avec la sève de la plante est indolore mais les toxines qu’elle contient peuvent produire des dermatites jusqu’à 48 heures après l’exposition. Une fois déposées sur la peau, les toxines sont activées par la lumière du soleil et rendent la peau très sensible. Des lésions se développent en quelques jours : la peau devient rouge, gonflée, douloureuse et des cloques peuvent mettre d’un à deux jours avant d’apparaître. La peau reste sensible au soleil pendant plusieurs mois. Les lésions ont l’aspect d’une brûlure.

Si vous croyez avoir été en contact avec la berce du Caucase ou si vous désirez plus d’information sur les mesures à prendre en cas de brûlures, communiquez avec le service Info-Santé au 8-1-1.

Quels sont les dangers pour l’environnement?

La berce du Caucase est très compétitive et développe rapidement des colonies denses pouvant nuire à la biodiversité et à la croissance des plantes indigènes. Même si elle ne se reproduit qu’une seule fois dans son existence et exclusivement de manière sexuée, la Berce du Caucase est très prolifique. Elle produit une très grande quantité de graines qui peuvent survivre pendant cinq ans dans le sol avant de pousser. La plante atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 3 à 5 ans. Si on coupe sa toge avant qu’elle ne produise ses semences, elle restera vivante (plusieurs années) tans et aussi longtemps qu’elle n’aura pas accompli son cycle vital.

Comment reconnaître la berce du Caucase?

  • Hauteur : de 2 à 5 mètres à l’âge adulte.
  • Fleur : La plante est composée de 50 à 150 rayons qui partent tous du même point. Chaque rayon supporte une inflorescence en forme de parapluie (ombelles) d’une largeur de 20 à 50 cm. Les fleurs sont blanches ou, parfois, roses. Floraison en juin et en juillet.
  • Tige : Verte, robuste, cannelée et creuse. Elle peut atteindre de 4 à 10 cm de diamètre à sa base. Elle est pourvue de poils blancs et rudes se situant principalement à la base des tiges. Elle a de nombreuses taches étendues et bien définies allant de rouge framboise à violet.
  • Feuille : Composée, pouvant atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur. Elle comporte de 1 à 3 folioles découpées et légèrement dentées sans poils au revers.
    La berce du Caucase ne doit pas être confondue avec la berce laineuse, une espèce québécoise non envahissante.

 

 

Ne pas confondre avec la Berce Laineuse qui est une espèce indigène non envahissante et qui ressemble beaucoup à sa cousine La Berce de Caucase.

Comment l’éradiquer?

Avant d’effectuer tout arrachage, il faut prendre les mesures de sécurité suivantes pour éviter l’exposition à la sève toxique :

  • Toutes les parties du corps doivent être recouvertes par des habits de protection ou des vêtements jetables qui n’absorbent pas ou qui ne peuvent pas transmettre la sève jusqu’à la peau. Par exemple, utilisez des manteaux et pantalons imperméables.
  • Portez une attention particulière à la jonction des vêtements de protection.
  • Le visage doit être protégé le plus possible, soit par un casque avec une visière ou, dans le cas où vous n’avez aucune autre solution, par des lunettes de protection.
  • Assurez-vous que personne ne puisse être atteint par la sève ou par des débris de plantes projetés durant la coupe.
  • Lorsque les manipulations sont terminées, enlevez les vêtements en les retournant à l’envers et évitez tout contact avec d’autres vêtements ou objets pour éviter la contamination, puis jetez-les à la poubelle.
  • Nettoyez les outils utilisés à l’aide d’alcool à friction 70 % (pelle ronde, sécateur, débroussailleuse, couteau, etc.).

Arrachage manuel ou mécanique

Pour les plants immatures

Il faut arracher, couper ou tondre les plants manuellement dès le développement de nouvelles repousses. Si les plants sont arrachés, retirer le plus de racines possible à l’aide d’une pelle ronde, d’une bêche ou d’un couteau à long manche.

Pour les plants matures

Il faut couper les plants à 15 cm du sol ou tondre les plants. Sectionner les racines à une profondeur d’environ 20 cm sous la surface du sol à l’aide d’une pelle ou d’un couteau pour les retirer du sol. La coupe doit être effectuée sous la zone présentant des cicatrices foliaires pour éviter la reprise de la croissance des tiges.

D’une manière générale, pour se débarrasser des plants coupés, il faut les sécher en les plaçant dans des sacs en plastiques robustes et hermétiques exposés au soleil pendant un minimum d’une semaine.

Quelles sont les mesures alternatives ou complémentaires?

Pour une petite colonie, couvrir la zone infestée d’une toile géotextile après avoir coupé les racines et les tiges afin d’entraver les repousses. Un travail profond du sol (par exemple un labour), jusqu’à 24 cm de profondeur, peut significativement limiter la repousse des plants et la germination des graines.

Désherbage

Le désherbage peut s’effectuer avant l’arrachage des racines, surtout lorsque ce sont des plants matures. Il faut faucher les plants à partir du mois de juin, et ce, à toutes les deux semaines afin d’épuiser la plante. Si vous utilisez uniquement cette technique, cela peut prendre plusieurs années avant une élimination complète. Lors de la coupe, assurez-vous qu’aucun débris ne soit projeté. Si cela est possible, utilisez un mécanisme d’ensachage automatique et ramassez tous les débris après la tonte.

Couper les ombelles

Couper les ombelles de fleurs et les mettre dans des sacs pour les détruire. Couper les ombelles à la base de la tige florale et non juste sous les fleurs pour éviter une reprise de la floraison et répéter l’intervention si nécessaire.

Méthode chimique

Les méthodes de contrôle chimique sont utilisées en dernier recours seulement et dans le cas d’une infestation qui porte un risque important sur la santé humaine. Dans le cas d’une infestation, une demande de permis d’utilisation de pesticides peut être déposée au Service des permis de la municipalité.

Afin d’obtenir des résultats satisfaisants et d’éviter toute erreur pouvant avoir des conséquences sur la santé humaine, animale ou sur l’écosystème, il est souhaitable de confier ce travail à un professionnel ou à une entreprise spécialisée dans le traitement des plantes indésirables.

Références :

Ministère de la Santé, Services sociaux :
http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/environnement/index.php?berce-du-caucase

Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heracleum_mantegazzianum

Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques :
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/nuisibles/berce-caucase/

Nature-Action :
http://nature-action.qc.ca/site/sites/default/files/pdf/ressources/EVEE-berce.pdf

Le Roseau Commun ou Phragmite

 

Origine du roseau commun

(Phragmites australis)

Le roseau commun est une graminée qui vient d’Eurasie. Il est arrivé en 1916 sur les bords du fleuve St-Laurent, près du village de L’Islet. Il s’est propagé d’abord le long du fleuve et ce n’est qu’à partir des années 60 qu’il s’est propagé dans les terres aidé par le développement du réseau routier au Québec. C’est à ce moment que l’on a vraiment observé le caractère envahissant de cette plante exotique.

Quel est son habitat?

Le roseau commun est une plante de milieux humides. Il prospère sur des sols gorgés d’eau et peu oxygénés, comme le long des cours d’eau, dans les marais et dans les fossés bordant les routes. Le roseau commun d’adapte à toutes sortes de conditions et est très résistant. Il tolère la sécheresse et les inondations. On nomme roselières les colonies de cette espèce.

 Quels sont les dangers pour l’environnement ? Voilà une liste des impacts du Roseau commun 

  • Perte de biodiversité ;
  • Appauvrissement des écosystèmes et présence d’habitats pauvres pour la faune ;
  • Assèchement des milieux humides ;
  • Obstruction de la navigation ;
  • Uniformisation des paysages colonisés ;
  • Diminution possible des rendements en agriculture.

 

Considérée comme envahissante, le Roseau commun forme rapidement des colonies très denses. En effet, il existe trois modes de propagation pour cette espèce :

  • Les colonies de roseau commun se multiplient majoritairement par propagation végétative par l’intermédiaire des rhizomes (tiges souterraines), des stolons (tiges aériennes) et des tiges ;
  • La reproduction sexuée (par graines) intervient également mais est moins importante que la propagation végétative ;
  • Les différentes parties du roseau peuvent se fragmenter et être disséminés par le vent, l’eau (cours d’eau et eau de ruissellement), le transport des sols ainsi que par les véhicules.

 

Ainsi, La lutte contre cette espèce est une tâche laborieuse : son éradication complète est très difficile.

Comment reconnaître le roseau commun?

  • Hauteur : généralement de 150 à 250 cm.
  • Fleur : inflorescence en forme de fanion ou de plume, d’abord pourprée, devenant rousse et presque brun foncé à maturité (12 à 40 cm de longueur). La floraison est d’août à septembre.
  • Tige : Erigées (entre 4mm et 1cm de diamètre), vertes ou jaunâtres, creuses, non ramifiées.
  • Fruits : blancs, gris ou bruns.
  • Taille : mesure jusqu’à 2m50 et parfois 5m

Quels sont les méthodes pour réduire sa propagation?

  • Ne pas planter de roseau commun
  • Ne pas utiliser de la terre contaminée par la plante pour aménager le paysage et les remblais ;
  • Ensemencer immédiatement le sol mis à nu à l’aide d’espèces à croissance rapide (comme le trèfle rampant) ou d’herbacées vivaces ou installer du gazon en plaques.
  • Planter des arbres et des arbustes pour créer de l’ombrage et pour empêcher la germination des graines s’il y en a dans le sol ou les environs.
  • Maintenir la végétation naturelle, et notamment, près des rives et des milieux humides.

Quels sont les méthodes de contrôle?

L’extraction manuelle

  1. Permet d’éliminer les petites colonies où les rhizomes ne sont pas enfouis trop profondément.
  2. Creuser le sol avec une pelle pour déterrer les plants.
  3. Combler le trou de terre.
  4. Ensemencer le sol mis à nu par des espèces compétitives qui s’établissent rapidement.

Le bâchage (pour les colonies relativement petites, de faible ou moyenne densités)

1) Faucher les plants au ras du sol

 

2) Recouvrir le site d’une grande bâche noire (une géomembrane ou un géotextile) et la maintenir au sol à l’aide de poids (concassés, terre, etc.)

La coupe répétée (elle est appliquée lorsque les autres techniques ne peuvent être utilisées)

Il s’agit cependant de la moins efficace des mesures, puisque le phragmite exotique est une plante au système racinaire particulièrement coriace.

– Couper les tiges mortes et les jeunes pousses à moins de 1cm au dessus du sol.

– Répéter toutes les 2 semaines, dès le début du mois de juin, afin d’épuiser les réserves de la plante et d’empêcher la production de graines. 

 

– Cela est à répéter sur plusieurs années.

Ne pas composter les plants et leur racine. Un fragment de 25g de racine de roseau peut reformer un nouveau plant ! Mettez-la au bac à déchets dans des sacs de plastique fermés ! 

La contention

 –   La contention : Entourer la colonie d’une barrière physique composée d’arbres et d’arbustes afin de ralentir son expansion.

 

 

 

Références :

Ville de Sherbrooke :
http://www.ville.sherbrooke.qc.ca/fileadmin/fichiers/environnementsherbrooke.ca/especes_exotiques/roseau_commun.pdf

Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roseau_commun

Nature-Action :
http://nature-action.qc.ca/site/sites/default/files/pdf/ressources/roseau_commun.pdf

 

La Renouée du Japon

Origine de la Renouée du Japon

(Polygonum cuspidatum)

Originaire d’Asie, la renouée du Japon a été introduite en Amérique du Nord à des fins ornementales au 19e siècle. Cette vivace à croissance rapide atteint 2 à 3 m de hauteur pendant l’été. Ses tiges creuses et noueuses sont semblables à celles du bambou, d’où les appellations de bambou japonais ou de bambou mexicain qu’on lui attribue parfois. À la fin de la saison, elle produit des panicules de fleurs blanc crème.

De prime abord, ces caractéristiques peuvent séduire le jardinier, mais il ne faut pas se laisser tromper! Cette belle plante figure au palmarès des 100 pires espèces envahissantes de la planète selon l’Union mondiale pour la nature (UICN). Les cultivars au feuillage panaché sont eux aussi envahissants.

La renouée du Japon possède des rhizomes qui peuvent s’enfoncer à plus de 2-3 m de profondeur et s’entendre latéralement sur 7 m! Ces tiges souterraines libèrent des toxines qui empêchent l’établissement d’autres végétaux.

Quels sont les dangers pour l’environnement ?
La renouée du Japon fait partie des 100 espèces exotiques envahissantes les plus néfastes au monde selon l’Union mondiale pour la nature (UICN).  Ses impacts sur l’environnement sont:

  • Perte de biodiversité ;
  • Modification des bandes riveraines et cours d’eau en milieu agricole ;
  • Disparition d’espèces indigènes ;
  • Perte de diversité faunique ;
  • Perturbation du drainage du sol et de la consolidation des berges.

De plus, les tiges de la renouée poussent en si forte densité que très peu de plantes vasculaires subsistent sous leur feuillage.

La Renouée du Japon se reproduit de deux manières :

– La renouée du Japon se propage essentiellement de manière végétative. Des fragments de tige et surtout de rhizome peuvent produire de nouveaux plants. Ces fragments peuvent être disséminés naturellement, par l’eau ou la glace (surtout lors des crues). Mais ce sont surtout les humains qui les propagent de façon volontaire (horticulture) ou accidentelle (travaux d’excavation avec exportation de sol).

– La reproduction sexuée (par graines) intervient également mais est moins importante que la propagation végétative.

Son habitat 

  • Les jardins (plante D’ornement);
  • Les milieux riverains;
  • Les milieux humides;
  • Les talus et les abords des routes et des voies ferrées;
  • Les fossés;
  • Les canaux d’irrigation;
  • Les abords des routes;
  • Les milieux perturbés;
  • Milieu urbain;
  • Les friches.·

On peut parfois voir ses rhizomes percer l’asphalte!

Les caractéristiques de la renouée du Japon

  • Hauteur : De 1 à 3 m de haut. Sa croissance peut être de 1 à 8 cm par jour; elle peut donc atteindre sa hauteur maximale de 4 mètres en 2 mois au printemps.
  • Fleur : Les feuilles inférieures largement ovales-triangulaires atteignent 15-20 cm de long et sont brusquement tronquées à la base. Les petites fleurs blanches apparaissant en septembre-octobre sont disposées en panicules à l’aisselle des feuilles.
  • Tige : Ronde, lisse, dressée et creuse, ressemble à un bambou. Facilement cassante et pourvue de tâches et de nœuds rouges.
  • Fruits : Le fruit est un akène de 2-4 mm de long. Pollinisées par les insectes, les fleurs fournissent une source intéressante de nectar à une époque de l’année où les fleurs se font très rares.

Méthodes de contrôle :

  • Pour éviter sa propagation on peut faire de la prévention :
  • Savoir la reconnaitre et répertorier les colonies sur votre propriété ;
  •  Aviser votre municipalité de la présence de la renouée du Japon ;
  •  Informer les gens qui vous entourent (famille, amis, voisins, etc.) de la présence de la renouée dans votre secteur ;
  • Faire le suivi des endroits où vous l’avez contrôlée pour vous assurer qu’elle ne repousse pas ;
  • Ne pas acheter de renouée du Japon dans les pépinières et ne pas la planter ;
  • Ne pas composter les plants et les racines : déposez les résidus de la plante dans un sac de plastique fermé dans le bac à déchets ou au site d’enfouissement de votre municipalité.

 Lutter contre la renouée du Japon est une entreprise de longue haleine avec un résultat incertain.

Le contrôle de la Renouée Japonaise requiert un savoir-faire et beaucoup de patience. Les méthodes de contrôle vont être différentes pour chaque cas.

Méthodes mécaniques

La fauche et l’arrachage sont les deux méthodes mécaniques les plus fréquemment utilisées.

ATTENTION ! Il ne faut jamais composter la plante ni ses racines ! Déposez les résidus de la plante dans un sac de plastique fermé dans le bac à déchets ou au site d’enfouissement de votre municipalité.

Méthodes physiques

Faucher la colonie puis installer par-dessus une bâche de plastique permet de bloquer la lumière et d’empêcher la repousse. Après 7 ans environ, lorsqu’on retire la bâche, il faudra planter des arbustes à croissance rapide afin d’empêcher la recolonisation du site par la renouée japonaise.

Méthodes chimiques

L’usage d’herbicides n’est pas recommandé et n’est pas légale pour lutter contre la renouée du Japon près des cours d’eau.

 

 

Références :

Espace pour la vie Montréal :
http://espacepourlavie.ca/renouee-du-japon-veritable-peste-vegetale

Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_du_Japon

Ville de Québec :
http://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/propriete/plantes_nuisibles/renouee.aspx

Ville de Granby :
http://www.ville.granby.qc.ca/fr/ville/service.prt?svcid=granby_pg276&iddoc=361733

Union International de Conservation de la Nature [UICN] (s.d.). Espèces exotiques envahissantes. Site : https://uicn.fr/especes-exotiques-envahissantes/

Les renouées asiatiques (SMAGE des Gardons, 2015)

Les plantes exotiques envahissantes (CARA)

Le roseau commun une menace pour les milieux humides au Québec ? (de Claude Lavoie, 2008)

50 plantes envahissantes – Protéger la nature et l’agriculture (de Claude Lavoie, 2019)

Le roseau commun (dépliant de Memphrémagog MRC)

Roseau commun ou phragmite (dépliant de la ville de Sherbrooke)

Mécanismes de propagation du roseau commun envahisseur au Québec (Thèse de Arnaud Albert, 2016) : https://www.phragmites.crad.ulaval.ca/files/phragmites/TheseDoctorat-ArnaudAlbert.pdf

La berce du Caucase (dépliant de Memphrémagog)

Berce du caucase (dépliant ville de Sherbrooke) : https://www.ville.sherbrooke.qc.ca/fileadmin/fichiers/environnementsherbrooke.ca/especes_exotiques/especes_envahissantes_BerceDuCaucase.pdf

La berce du caucase (CREE) : https://www.environnementestrie.ca/deprecated-site/site/biodiversite/especes%20envahissantes/caucase/complements/fiche_berce.pdf